La tension artérielle semble être durablement diminuée après une série de flottaison (Turner et al. 1989; Fine and Turner 1982). La tension artérielle est intimement liée aux risques cardio-vasculaires, tels que les attaques cardiaques ou cérébrales. Par ailleurs, une étude randomisée contrôlée par placebo a démontré que la flottaison se profile comme une mesure de promotion de la santé efficace chez les bien-portants, améliorant ainsi leur qualité de vie et leur perception de leur santé (Kjellgren 2014).
La recherche sur l’utilité de la flottaison sur les performances sportives comprend des études impliquant tant des joueurs professionnels qu’amateurs, notamment en gymnastique, basket-ball, tennis (McAleney 1990), ski, tir à l’arc, à la carabine et fléchettes. Les recherches montrent globalement un niveau augmenté de contrôle et de maîtrise de la complexité dans les tâches effectuées. Par exemple, une étude sur les performances d’archers d’élite a montré que leur précision au tir était augmentée après une séance unique de flottaison (Norlander 1999). En diminuant les perturbations sensorielles et en augmentant la perception de soi, elle augmente l’alignement entre l’énergie psychique et sa réponse physique. Cet alignement permet une intégration optimale du corps et de l’esprit ; capacité nommée de « flow ». L’ajout de la visualisation lors de la flottaison semble faire synergie à cet effet (Wagaman 1993).
Autant la flottaison semble utile avant la performance, autant elle peut se révéler utile comme stratégie de récupération. Une étude avec 60 sportifs d’élite internationaux de différents sports rapporte une amélioration du ressenti des joueurs après une séance de flottaison effectuée dans les heures suivant une séance d’entraînement (Driller and Argus 2016). L’état de relaxation sans gravité, diminuant la tension musculaire et artérielle permet une récupération plus rapide. Une explication supplémentaire semble être l’élimination accrue, lors d’une séance de flottaison, du lactate (crampe) produit pendant l’effort précédent (Morgan 2013). Au vu des nombreuse preuves que le stress chronique impacte négativement la récupération physique et mentale, on peut facilement déduire que sa diminution ait un impact positif sur la récupération.