Le « Human Performance Institut » de l’Université de Karlstad en Suède effectue de nombreuses études sur la flottaison. Une étude randomisée contrôlée majeure sur l’efficacité d’une série de flottaisons chez des patients souffrant de trouble anxieux généralisé, une forme particulièrement grave d’anxiété, a démontré que cette symptomatologie était réduite de manière significative ; 37% du groupe de flottaison ont même atteint une rémission complète de leur anxiété. Des effets bénéfiques significatifs ont également été constatés pour les troubles du sommeil, la fatigue, les difficultés de régulation émotionnelle et la dépression. De plus, la grande majorité de ces améliorations ont été préservées six mois après la fin de la thérapie (Jonsson and Kjellgren 2016).
Une étude similaire a été conduite avec des patients ayant des douleurs associées au stress, ou au burn-out. Après 12 flottaisons, les participants ont présenté une nette amélioration des douleurs chez plus de deux tiers des patients ; 22% ont même vu leurs douleurs disparaître. Par ailleurs, le niveau de stress, d’anxiété, la qualité du sommeil et l’optimisme se sont vus améliorés. De nouveau ces améliorations se sont maintenues 4 mois après la fin du traitement (Bood et al. 2006). Une autre étude combinant l’effet de la flottaison avec la psychothérapie a permis à 6 personnes en burn-out d’éviter un arrêt maladie (Kjellgren 2011).
D’autres études révèlent également des indices sur l’efficacité de la flottaison en apesanteur contre les douleurs chroniques, tel que le mal de dos (lombalgie commune) et les tensions musculaires (Kjellgren et al. 2001; Feinstein 2018a; 2018b) ; une autre encore dans le cas de céphalées communes (« de tension ») (Wallbaum 1991).
Il apparaît ainsi que tout le spectre anxiodépressif, incluant les syndromes liés au stress pourrait bénéficier de la flottaison.